2013-04-27

Citation d'Henry Ford

«Croire que vous pouvez ou que vous ne pouvez pas, dans les deux cas vous avez raison». H. Ford

C’était en regardant un documentaire que j’ai appris cette citation. Installé devant  mon écran, je regardais le Secret. Les protagonistes de ce film, parlaient à tour de rôle de la loi d’attraction. Une loi très particulière, qui apparemment est en rapport avec la qualité de nos pensées. Parmi toutes les citations qui y sont mentionnées, celle-ci m’a le plus inspirée.


Waouh ! Fis-je avec les yeux écarquillés, pour marquer ma surprise, lorsque ces mots eurent traversé mes tympans. Il y avait effectivement du vrai, dans ce que je venais d’entendre. Les secondes suivantes disparurent avec mon immersion  dans l’océan de réflexions.

Je me voyais pendant mes années  juvéniles, gêné dans ma démarche par le nœud, formé d’un côté par le manque de confiance en soi et l’incertitude, de l’autre. L’émerveillement et la curiosité me gagnaient face à chaque accomplissement petit ou grand, dirigé par toute personne animée de conviction. Était-ce l’action le réel déclencheur de cette qualité, très appréciée par le succès, comme le répète de nombreux coachs professionnels ? Me demandai-je, perturbé par le flux envahissant de mes pensées. Ils ont peut-être raison, la confiance se construirait par l’action et comme pour ordonner ce pêle-mêle de réflexions, l’image du petit garçon apprenant à monter à bicyclette me vint soudainement à l’esprit.

Le petit Robert âgé de neuf ans, allait recevoir sa première bicyclette tant désirée le jour de son anniversaire. Son père lui avait réservé la surprise sur son choix d’un modèle de sport bleu, à jantes larges, deux roulettes de support, très pratique pour une montée en région montagneuse. Le bonheur de Robert, debout à côté de sa mère était débordant, quand son père tira le tissu rouge sombre qui voilait la grosse boite dorée surmontée d’un nœud bleu. Sa surprise grandissait autant que l’était son contentement ; il déchira malhabilement le papier d’emballage pour contempler son somptueux cadeau.

-    – Une bicyclette ! s’écria le petit bonhomme en sautillant sur place, tapant des mains. – Merci papa et maman, un  sourire débordait des commissures de ses lèvres.

Trois semaines plus tard, Robert et son véhicule était inséparable, il a même tenté d’éviter le trajet en voiture familiale pour se rendre à la messe en vélo. Son papa voyant qu’il était à l’aise avec son joujou, décida d’enlever les deux petites roues annexes arrière assurant l’équilibre de la bicyclette. Contre toute attente, Robert, terrifié de peur la rangea dans le garage. Que s’était-il passé ?

Le bricolage étant terminé, son papa, l’invita à prendre place sur la selle. Robert se mit convenablement en place, n’attendit pas les conseils et le guide de son papa. Il donna de vigoureux coups de pédales dans toute sa fierté de champion du Tour de France.  Son papa malgré lui, lâcha donc sa prise.

-      - Bob ! Freine, vite, héla son papa sous le coup de la surprise.
-      - Papa !!! Anmwey* cria Robert tremblotant et crispant le guidon.

Il fonçait tout droit sur le mur du voisin d’en face, terrifié, ne pouvant changer sa direction. La roue avant de son vélo heurta violemment le mur, il fut projeter de plein fouet, prenant le mur en pleine face.


Le retentissement du tonnerre, coupa le fil de mes réflexions sur cette citation motivante et inspirante. Je me redressai sur la chaise dont je m’étais effondré. Je jetai un coup d’œil par la fenêtre il pleuvinait et le vent frais qui la traversait me rappela que les idées, en générales sont volatiles. J’ai donc pris mon calepin posé sur la table basse et écris rapidement cette phrase captivante dont Henry Ford est l’auteur ; en ajoutant le commentaire suivant :

En voilà toute l’importance de ce que l’on croit. A mon avis, croire serait faire abstraction du doute pour se réaliser. Je m’exprimerai ainsi :

« Croire c’est entamer le processus de création. » 



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